mercredi 15 décembre 2010

Une histoire de Noël….

Mamanbooh, une blogueuse que je lis sans faute à tous les jours, a entrepris un genre de calendrier de l’avent afin d’entretenir l’esprit de noël dans le cœur de ses deux magnifiques enfants. Depuis deux jours elle nous raconte une touchante visite du Père Noël. Vous pouvez la lire à ce lien : http://mamanbooh.blogspot.com/2010/12/lesprit-de-noel-jr-14-une-date-avec-le.html


Cette belle anecdote ravive chez moi un doux souvenir de Noël. En voici l’histoire :

« Il y a de ça bien longtemps vivait au Royaume du Saguenay une jolie petite princesse qui se prénommait Caroline. Du plus loin de ses souvenirs, à tous les Noëls, quelques minutes avant 18h00, Caroline écoutait religieusement à son émission de télé préférée le Père Noël qui téléphonait à des enfants pour leur transmettre un message tout spécial.

Cette année-là, Caroline, du haut de ses 4 ans était bien triste. Ses parents s’étaient séparés quelques semaines auparavant. Et comme ils se chicanaient beaucoup, la petite fille n’avait pas souvent l’occasion de voir son papa qu’elle adorait plus que tout au monde. Mais heureusement Papa réussi à convaincre maman de laisser Caroline et son grand frère venir réveillonner chez grand-maman Tremblay. Les deux enfants adoraient leur grand-maman et la fillette trouvait qu’elle portait vraiment bien son nom de Marie-Ange….

Le 24 décembre au soir, Caroline s’installe devant la télé, le cœur gros de ce premier noël sans ses deux parents ensembles. Elle écoute attentivement le Père Noël quand tout à coups, la fillette entend le bonhomme barbu dire que ce soir il téléphone à une petite fille qui se prénomme Caroline et qui vit un noël particulier. Est-ce que je peux vous dire que la fillette a le cœur qui bat très fort dans sa poitrine? Mais elle doute encore car, dans la grand Royaume du Saguenay, des Caroline, il y en a pour les fous et pour les fins!

Le Père Noël prend son téléphone à roulette et compose un numéro. Tout le monde sursaute quand le téléphone sonne dans la grande-maison de grand-maman. Caroline répond, toute tremblante. C’est le Père Noël en personne qui lui téléphone à elle! À elle toute seule! Elle pleure tellement qu’elle a de la misère à parler. Mais le Père Noël est tellement gentil! Il lui dit qu’il comprend combien ce noël n’est pas comme les autres, mais de ne pas s’en faire, que ça serait quand même une soirée magique remplie d’amour et de cadeaux. Et que ce soir, lui, la mère noël et ses rennes auraient une prière toute spéciale dans leur cœur pour Caroline et son frère.

Finalement, Caroline passa un merveilleux Noël, entouré de sa famille, et reçu encore une fois beaucoup de cadeaux. »

Ce souvenir du Père Noël qui me téléphone reste pour moi, même à presque 42 ans, un de mes plus beaux souvenirs. À tous les noëls j’y repense en ayant un merci particulier à ma grand-maman qui avait fait la demande à la station de télévision afin que le dernier appel soit pour moi.

C’est une des raisons qui fait que pour moi, Noël est si important et que ce n’est pas un mensonge quand j’affirme à mon fils que oui, le Père Noël existe. Il habite dans le cœur des gens qui nous aiment….

Joyeux Noël à tous!

mardi 14 décembre 2010

Bonne fête Linda!

Vous savez, je suis privilégiée. Je n’ai pas beaucoup d’amis, mais ceux que j’ai sont tout simplement fantastiques. Chacun et chacune sont, à leur façon, des perles de bonheur.

Mais aujourd’hui j’ai une pensée toute spéciale pour mon amie Linda qui fête ses 50 ans. 50 ans! Quand je lis ce chiffre ça me coupe le souffle. Mais quand je regarde Linda, si belle d’apparence mais aussi dans sa tête et dans son cœur, je réalise combien l’âge n’a pas d’importance.

Linda est mon champagne, pétillante de bonheur et de dynamisme, savoureuse par son sens de l’humour, et franche dans sa répartie. Mais elle peut être aussi douce et tendre que la mousse du champagne. Elle est aussi très généreuse, de son temps, de son amitié, de son amour.

Si un membre de votre famille est dans un CHSLD, je vous souhaite que ce soit celui où travaille mon amie. Il ne pourrait être entre de meilleures mains que celles de Linda. Elle aime prendre soin de gens et ça s’entend dans chacune de ses paroles.

C’est aussi une maman fantastique! Vous devriez la voir avec ses deux grandes filles. Elle a su, par son amour et aussi par son exemple en faire des jeunes femmes matures, généreuses et responsables tout en leur enseignant d’être unique, chacune à sa façon.
Linda est aussi quelqu’un de très fidèle, en amour bien sûr, avec le même homme depuis son adolescence. Mais en amitié aussi. Vous n’avez qu’à demander à Marie-Claude, sa grande amie depuis l’enfance!

Ma chère Linda, ça fait maintenant près de 23 ans que je te connais et c’est pour moi un tel bonheur que d’être ton amie. Peut-être que tu ne réalises pas tout ce que tu m’apportes, mais ce n’est pas grave, parce que moi je le sais. J’adore tous les moments que nous passons ensembles, particulièrement nos vacances et nos soupers. Nous avons de merveilleux souvenirs et j’espère que nous pourrons nous en créer d’autres encore longtemps.

Je t’aime….

jeudi 25 novembre 2010

Il y a longtemps

Il y a longtemps que je n'ai pas écrit... Et ce ne sont pourtant pas les sujets qui manque. Mais on dirait que ces temps-ci ma vie est en "stand-by". Je crois qu'aider à régler les problèmes de ma mère m'a beaucoup demandé émotionnellement.

Mais j'ai trop de chose que j'ai le goût de partager.

Je n'ai plus le temps pour aujourd'hui. Mais ce week end, promis!

jeudi 5 août 2010

Bonne fête Marco!

Le 5 août, ce n’est pas qu’une date avec un souvenir triste…. C’est aussi une journée heureuse : l’anniversaire de mon filleul Marc-Olivier. Aujourd’hui, c’est son 17e anniversaire.


Je vous ai déjà parlé de sa sœur aînée, Audréane, dans ce texte. Marco aussi est un être exceptionnel qui occupe une place bien spéciale dans mon cœur. Je me souviens encore de sa naissance. J’étais tellement heureuse qu’une personne ait assez confiance en moi et m’aime assez pour faire de moi la marraine de son enfant! Bien sûr, je suis tout de suite allée lui acheter un cadeau de bienvenue. De minuscules espadrilles rouges de chez Gap, une superbe salopette en jean de chez Mexx avec le chandail pour aller dessous et un pull de tricot de coton pour le garder au chaud durant l’hiver. Bien sûr je l’ai gâté dans la mesure des mes moyens… mais pas juste en cadeaux… Je lui ai aussi donné toute l’amour, la tendresse, les bisous et les caresses qu’il voulait bien recevoir. Tout petit, il m’appelait Caco. Il prenait son téléphone jouet et parlait à Caco…

Il avait deux ans quand j’étais enceinte de mon fils. J’ai toujours passé beaucoup de temps avec sa mère, qui est à la fois ma belle-sœur mais surtout mon amie, Josiane. Durant les derniers mois de ma grossesse on se voyait plusieurs fois par semaine. Dès que c’était possible, Marco dénudait ma bedaine, la caressait, y collait sa bouche et parlait au bébé. Et ça peut importe où nous étions. Ce qui a mené à quelques situations cocasses! La première fois que j’ai amené mon fiston chez lui, Marco était vraiment très content! J’avais à peine déposé un bébé de quelques jours et tout endormi dans son siège d’auto que Marc-Olivier s’empresse d’aller chercher un peigne, un tournevis jouet et autres articles du genre et de commencer à dire : ça Jean-Philippe, c’est un peigne, c’est pour peigner les cheveux, ça c’est une tournevis, c’est pour tourner les vis… et de continuer comme ça devant un Jean-Philippe qui a à peine daigné ouvrir un œil.

Une autre de mes anecdotes préférées… Monsieur Jus : voici le surnom officiel de Marco quand il était tout petit. Il voulait tout le temps tout le temps boire du jus. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi en échange d’un verre de jus! Un après-midi où j’étais chez ma belle-sœur, je m’installe pour allaiter fiston. Marc-Olivier ma regarde tout intrigué et Josiane me demande si j’accepterais de lui montrer le lait qui sortait. J’accepte avec plaisir et Marco regarde tout ça avec grand intérêt. Il me regarde, regarde sa mère, me regarde à nouveau et demande : mais le jus, il est où? Même 15 ans après, je la ris encore !

Aujourd’hui encore, Marco et Jean-Philippe ont gardé une super belle relation, car même s’ils ont des intérêts différents, ils ont beaucoup de choses en commun. J’espère que ça durera toute leur vie!

Bien sûr, Marco n’est pas parfait, même s’il vous assurerait le contraire avec aplomb en vous sortant sa phrase préférée vous disant qu’après tout, il est un Allard! Si vous saviez comme je peux l’entendre souvent cette phrase-là!

Mon filleul est un jeune homme brillant qui a de nombreux intérêts mais qui sait aussi garder les pieds sur terre. Il réussi très bien à l’école et est ceinture noire de karaté. L’an dernier il a gagné plusieurs médailles en natation.

Mais sa véritable passion, c’est la musique. C’est un excellent guitariste et aimerait bien faire carrière. Il compose aussi. D’ailleurs lui et des amis ont créé un groupe : Vendetta. Vous pouvez entendre leur démo ici. En 2009, il a fait le camp de blues organisé par le Festival de Jazz de Montréal. Vous pouvez voir sa prestation juste ici. Celle que vous entendez crier le plus fort, ben c’est moi… Je suis sa groupie par excellence!

Comme je vous disais, il a les deux pieds sur terre, c’est pourquoi il entrera cette année au Cégep faire une technique en système ordinné. Il décidera plus tard s’il ira à l’université pour devenir ingénieur. Il est conscient qu’il est important d’avoir un métier si il ne perce pas en musique.

Marc-Oliver a un sens de l’humour caustique et savoureux. C’est aussi un ado comme les autres, avec ses bons côtés et ses niaiseries. Je n’en sais pas beaucoup de ce côté-là, mon fils gardant un total secret des confidences de son cousin. Et c’est tant mieux comme ça!

Marco, mon grand, je t’aime très très fort! J’ai confiance en toi et je sais que tu sauras faire face à l’avenir. J’aimerais bien pouvoir aplanir tous les écueils qui se dresseront sur ton chemin, comme celui qui a bousculé qui a bousculé ta vie l’hiver dernier. Malheureusement je ne peux pas… Mais c’est aussi bien comme ça, car c’est ce qui nous fait grandir et nous rends meilleurs.

Marco, je te souhaite un excellent 17e anniversaire! Tu me diras si tu te sens moins con qu’à tes 16 ans… ;-)

Grand-maman

Il y a 14 ans aujourd’hui décédait ma grand-maman Marie-Ange, qui portait si bien son nom… Car c’est ce qu’elle fut pour moi, un ange bienveillant qui veillait tendrement sur mon frère et moi.


Je n’ai pas eu une enfance très « normale ». Ma mère avait 16 ans quand elle a eu mon frère et 21 ans pour moi. Elle était très jeune… trop jeune. Mon père quant à lui avait 19 ans. Il faisait partie d’un gang un peu turbulent et aurait sûrement voulu profiter encore un peu de sa jeunesse. Mais il a pris ses responsabilités au meilleur de ce qu’il pouvait, je crois. Oh, nos deux parents nous ont toujours beaucoup aimés, je n’ai aucun doute là-dessus… Mais ma mère n’était pas prête, n’avait pas la maturité, pour laisser de côté son adolescence pour prendre soin de deux jeunes enfants. Mais heureusement, grand-maman était toujours là pour s’assurer de notre bien-être et de notre sécurité.

Je garde de doux souvenirs de ma grand-mère, même s’ils sont parfois teintés de tristesse. Je me souviens d’une nuit, je devais avoir 4 ans, mes parents étaient déjà séparés. Je me suis levée en pleine nuit et j’ai trouvé des policiers dans la maison. Ma mère était partie sur « une go » avec un ami et avait fait une overdose de je ne sais plus quoi. Grand-maman est venue nous chercher aux petites heures du matin et a pris soin de nous pendant plusieurs jours. Ou une autre fois où mon frère et moi nous sommes retrouvés chez elle encore une fois, avec rien dans nos bagages, je ne me souviens plus pourquoi. Je pleurais devant la fenêtre appelant mes parents. Elle a été prendre le drap en flanalette préféré de Murielle, celui avec des joueurs de hockey dessus, et l’a taillé pour me faire une belle jaquette. Murielle, c’est une des filles de grand-maman. Elle est atteinte de Trisomie 21 et a été ma principale compagne de jeu durant mon enfance. Elle m’appelait la bebitte parce que j’étais minuscule et me faufilais partout.

Durant toute mon enfance et mon adolescence, Marie-Ange a été là pour moi, me donnant amour et affection. Durant ses dernières années de vie, j’ai été moins souvent présente pour elle. J’habitais Montréal et elle Chicoutimi. Je ne descendais pas souvent… Avant d’accoucher de mon fils, je suis descendue en juillet rendre visite à mon père et j’en ai bien sur profité pour aller la visiter. Elle était déjà très malade d’un cancer du sein qui s’était étendu dans sa colonne. Ce jour-là, elle ma donné une minuscule statuette de Ste-Anne qu’elle avait fait bénir pour veiller sur l’enfant que je portais. J’y suis retournée à Noël lui présenter mon fils né le 30 septembre. Elle était très heureuse de pouvoir le bercer, le cajoler et l’embrasser. Je ne savais pas que c’était la dernière fois que je la voyais. Je me préparais à partir pour Chicoutimi durant mes vacances de juillet. Je faisais les valises quand une amie m’a téléphoné pour me dire de regarder à la télé. C’était l’année du déluge à Saguenay. Nous avons dû annuler notre séjour car il était impossible de s’y rendre, les routes étant fermées. C’est quelques jours après, le 5 août exactement, que j’ai reçu le téléphone de mon père pour m’annoncer le décès de grand-maman. La même journée que le 3e anniversaire de mon filleul Marc-Olivier. Ce fut d’ailleurs le seul de ses anniversaires que j’ai manqué.

Grand-maman, tu es très souvent dans mes pensées et toujours dans mon cœur. Tu me manques beaucoup mais je suis certaine que de là-haut tu veilles sur moi et sur Marc.

Je taime….

mercredi 16 juin 2010

L'école est finie !

Les jeux sont faits, l’école est (enfin) terminée et fiston est en vacances!

Et oui, déjà! Son dernier examen de math était aujourd’hui de midi à 14h. Je crois que c’est un repos qui nous fera du bien à toute la famille. Ne plus avoir à penser à ses lunch, pouvoir me lever une heure plus tard le matin, lâcher prise sur le fait qu’il fait ses devoirs ou non, ne plus m’inquiéter de ses résultats scolaires, me semble que ça va me libérer l’esprit, non? Je l’espère du moins.

J’ai finalement décidé de le laisser aller dans la préparation de ses examens. Je verrai bien en temps et lieux les résultats. Mais si ça s’annonce comme l’examen de Science et techno du Ministère où il a obtenu la plus haute note décernée, peut-être que ça ne sera pas si catastrophique… J’ai seulement veillé à ce qu’il mange bien, et à ce qu’il se couche tôt. Pour ce faire, je l’ai même empêché d’aller à son kung fu la veille d’un examen. Dodo à 23h quant tu te lèves à 6h, je trouve ça un peu trop!

Maintenant, va rester à voir comment il va gérer ses journées. Je suis consciente qu’il va devoir limiter son temps sur l’ordi, mais je vais devoir penser comment je vais régler ce problème. D’un côté, je sais qu’il ne fait pas que jouer à des jeux, il est aussi en plein apprentissage d’un langage de programmation et qu’il travaille sur la création d’un jeu vidéo. Mais je trouve ça beaucoup trop. Ça fait aussi qu’il s’isole beaucoup et s’éloigne quelque peu de ses amis. Mais bon, je vais essayer de prendre ça un jour à la fois!

mardi 1 juin 2010

HSITOIRES DE FAMILLE - La petite bottine brune

Fiston a un travail d'histoire à faire... Il doit situer des membres de sa famille à travers différentes époques, à l'âge de 15 ans... En plus de lui-même, il a choisi son père, son grand-père maternel (mon papa!) et mon grand-papa à moi!

Pour trouver certaines informations, mon frère m'a conseillé de téléphoner à notre oncle Clément. Comme je ne lui avais pas parlé depuis le décès de mon père il y a presque cinq ans, j'étais gênée et mal à l'aise de la faire. Mais je suis tellement heureuse de l'avoir fait! Nous avons discuté longuement et il m'a rappelé plein de souvenirs heureux que j'ai envie de partager avec vous.

Mais si vous le permettez, je vais commencer avec ce lui de la petite bottine brune... C'est un texte que j'ai écrit il y a quelques mois, mais je vous le partage :

"Ce matin, en m’approchant de la bibliothèque pour y chercher un crayon, un objet a attiré mon attention… Une petite bottine en cuir brun, toute racornie, comme repliée sur elle-même. Bien sur, je n’ai pu m’empêcher de la prendre et de la serrer sur mon cœur. Cette bottine et une vieille photo en noir et blanc, sont les seules souvenirs physiques que j’ai de mon père. Vive les familles recomposées….



C’est un frère de mon père, Clément qu’il s’appelle, qui me l’a donnée un peu avant les funérailles de mon père. Clément a toujours été mon oncle préféré et je ne le remercierai jamais assez de me l’avoir offerte.

Comment cette bottine s’est-elle retrouvée en sa possession ? C’est tout simplement ma grand-mère qui lui a donné un jour en disant : « C’est la chaussure à Gilles, quand il était petit, mais il ne la veut pas. Gardes-là! » Et Clément a gardé la chaussure dans ses affaires, la trainant même avec lui dans ses différents déménagements.

Quand mon père est décédé, Clément et sa conjointe Marie-Claude, ont essayé de remettre la main sur cette toute petite chaussure. Pendant quatre jours, ils ont cherché partout, partout dans la maison, déballant même des boîtes encore scellées du dernier déménagement. Mais pas de petite bottine… Le matin des funérailles, Marie-Claude se dirigea au sous-sol faire un lavage… En descendant les escaliers, elle envoie une prière à ma grand-mère Marie-Ange lui demandant de la guider pour trouver la petite bottine. Elle ouvrit l’armoire pour prendre le savon à linge… Et qu’est-ce qui attendait patiemment tout à côté de la boîte de savon ? Une toute petite bottine brune qui semblait y espérer depuis longtemps que l’on vienne la prendre…

Je garde précieusement ce petit objet, non seulement en mémoire de mon père, mais aussi de ma grand-mère, car j’ai l’impression qu’elle savait depuis bien longtemps que j’aurais besoin de ce trésor pour me réconforter. D’ailleurs toutes les fois que j’ai le cœur gros ou des tracas, je n’ai qu’à prendre cette petite bottine pour me sentir apaiser…. "

jeudi 6 mai 2010

Encadrer ou régenter?

Aujourd’hui est la dernière journée de la 3e session de fiston. Nous recevrons le bulletin la semaine prochaine, mais selon le suivi que j’ai fait auprès de quelques enseignants, il devrait y avoir quelques beaux résultats.

Au cours des prochains jours débute la ronde des bilans et examens du Ministère, de même que la remise de certains travaux échelonnés sur plusieurs semaines. Je ne sais pas si c’est dû à son tdah ou à l’adolescence, mais fiston a beaucoup de difficultés à planifier des travaux sur une trop longue échéance et à s’instaurer un horaire d’étude. Il est un fervent adepte du dernière minute! Mais cette fois-ci, le travail demandé en histoire est impossible à réaliser en un soir ou deux. Ajoutez à ça son kung fu (6 à 8 heures par semaine) et le soccer, sans compter les périodes d’ordinateur et son implication bénévole à la création d’un jeu vidéo. Il ne reste plus beaucoup d’heures à la journée après ça.

J’ai donc pensé de profiter du week end pour m’assoir avec lui pour lui montrer comment faire une bonne planification. J’envisage aussi de le suivre d’une façon un peu plus serrée pour les semaines à venir. Mais je suis ambivalente. Je ne suis pas certaine que c’est une bonne chose que de m’ingérer dans sa façon de gérer son temps et ses activités; qu’à presque 15 ans, il devrait être capable de s’arranger tout seul. Mais d’un autre côté, je me dis que ça serait peut-être une bonne façon de l’aider à se préparer aux deux prochaines années de son secondaire, lui qui se dirige au profil « sciences naturelles ».

J’aimerais lâcher prise face à ses résultats scolaires. Après tout il réussi quand même assez bien. Mais je ne peux m’empêcher de perdre mes moyens quand j’apprends qu’il a eu 95 en science, la meilleure note du niveau, mais aussi 56 dans un autre travail toujours en science. Ce qui lui donnera une note de 82 sur son bulletin. Ce qui est quand même bon au total et dont je devrais me réjouir! Mais le fait qu’il est eu 56 parce qu’il a remis un torchon comme travail, tout simplement parce que le sujet ne l’intéressait pas, je m’excuse, mais ça m’enrage, je vois rouge! Et c’est comme ça dans presque toutes les matières! Et ce qui me fâche encore plus, c’est que je me trouve à minimiser d’excellents résultats en lui remettant toujours sur le nez les mauvaises notes dû à sa paresse.

Ce que j’aimerais c’est de trouver le juste milieu entre l’encadrer et tout régenter. Je suis consciente que c’est en partie ma faute s’il manque d’autonomie car je l’ai beaucoup trop couvé. J’ai beaucoup de misère à me dire qu’après tout, ça sera de sa faute s’il ne réussis à entrer au Cégep dans le programme de son choix parce qu’il n’aura pas eu les résultats nécessaires. Que ça serait une belle leçon pour lui. Mais je n’y arrive pas, je ne décroche pas. Je ne peux pas croire qu’un enfant aussi brillant puisse se contenter de « passer » quant il a le potentiel et les capacités de se classer parmi les meilleurs. Mais lui, il s’en fout… En fait non, il ne s’en fout pas… C’est peut-être même le contraire… Car je viens tout juste de me rappeler une conversation que nous avons eue au début de son secondaire. Et une des phrases qu’il m’a dite concernait justement le fait qu’il était hors de question pour lui que de se faire cataloguer de « bolé » et qu’il voulait être comme les autres…. Il ne veut pas, il ne veut plus être différent. Il a trop sentie un décalage avec les autres enfants lors de son primaire. Et ça l’a vraiment beaucoup blessé.

« Être comme les autres », c’est si important à l’adolescence. Ils ne comprennent pas encore que c’est le fait d’être unique qui nous rends si important aux yeux des autres.

Bientôt, je viendrai parler de son passage difficile au primaire. Des événements qui l’ont meurtris, lui et qui m’ont marqué, moi. Qui feront sûrement que je m’inquiéterai pour lui toute ma vie… Comme toutes les mamans du monde, je crois!

mercredi 5 mai 2010

Ma cocotte à moi

Comme vous savez, je n’ai qu’un seul enfant, un garçon. Ce qui me remplit de bonheur. Pourtant « catineuse et fifille » comme je le suis, j’aurais pensé que ça me manquerait d’avoir une fille à dorloter… Mais non, je trouve ça le fun avoir un garçon, si différent de moi.

Mais j’avoue que j’aurais peut-être trouvé ça plus difficile si je n’avais pas eu ma cocotte, ma puce comme je me plais à l’appeler, même maintenant qu’elle est rendu à 19 ans. Cocotte est ma nièce, la fille de ma belle-sœur et meilleure amie, Jojo.

Cocotte est passée me voir à mon travail il y a deux jours pour me donner un exemplaire de son dernier éditorial du journal étudiant. Elle s’est inspirée d’un de mes billets pour l’écrire, ce qui m’a beaucoup touché. Durant notre conversation j’ai eu comme un choc quand nous avons parlé de son entrée à l’université cet automne. J’avais les yeux plein d’eau et le cœur gros à l’idée qu’elle ne me fasse plus la surprise d’une visite entre deux cours au Cegep. À l’idée aussi qu’elle entre dans sa vie d’adulte et qu’elle aura nécessairement moins de temps pour moi, sa tante. Mais en même temps, je suis très heureuse de voir ce qu’elle est : une jeune adulte, belle, attachante, vive et brillante, pleine de potentiel. J’ai totalement confiance en ses capacités et je suis certaine qu’elle sera une merveilleuse enseignante au primaire.

Je la revoie toute petite avec déjà un caractère bien affirmée. Comme j’ai pu la catiner! Je me suis tellement fait plaisir à lui acheter des robes, barrettes, poupées et autres trucs de filles. J’ai reçu chacune de ses confidences avec bonheur, essayé de consoler ses chagrins de petite et de grande fille. Et j’ai surtout essayé de ne jamais m’immiscer dans la merveilleuse relation qu’elle a avec sa mère. Toutes les deux ont un caractère fort, ce qui, parfois, cause quelques orages. Mais il y a un tel amour entre les deux et une si belle complicité. Elles ont souvent eu la gentillesse de m’inclure dans leurs moments de complicité, comme l’achat de la robe de bal de fin du secondaire. J’ai savouré chacun de ces instants partagés avec elles et je sais qu’il y en aura d’autres à venir.

Va ma puce, prends ton envol! Je sais que tu rencontreras quelques embuches sur ta route mais je sais aussi que tu les surmonteras avec brio. Un bel avenir t’attend et tu as tous les outils pour y entrer!

lundi 3 mai 2010

Des fleurs de bonheur

Je ne sais pas pourquoi, mais voir mon cerisier plein de jolies fleurs blanches me remplit toujours de bonheur. Je le trouve tout simplement magnifique avec ses branches lourdes de grappes blanches odorantes butinées allégrement par des abeilles. Je le regarde et déjà j’ai le goût sucré et juteux des cerises qui me vient à la bouche. Même le prunier que je croyais mort est resplendissant et donne espoir de jolis fruits mauves.

Je n’ai pas le plus bel aménagement paysager qui soit. Je dirais même que ça fait un peu désordre. Mais partout où je pose les yeux, un éclat de couleur ou un fruit à venir me fait sourire.

Les jonquilles ont fait apparaître le printemps plus tôt avec leurs différents tons de jaune, du plus éclatant au plus doux. Sont ensuite venues les tulipes au port royal, drapées de jaune, orange, mauve, rouge et blanc. Depuis quelques jours s’est ajouté un tapis de petites fleurs mauves sur le terrain en avant de la maison. On dirait de petites violettes. Quant au lilas, ses branches s’orneront très bientôt de flambeaux d’un mauve très foncé. Même les sauts de Salomon et les hostas pointent le bout du nez, pressés de sortir.

Il n’y a que les fraisiers et le plant de bleuet qui semblent avoir mal supporté l’hiver. Quant aux framboisiers, ils sont vigoureux et très prometteurs. Bien sur, je ne peux m’empêcher d’aller régulièrement examiner les vignes. À tous les ans, je trouve que mon amoureux y va trop fort dans sa coupe saisonnière et je m’en inquiète… inutilement il faut croire. Car encore une fois, elles semblent solides et devraient donner une récolte abondante de raisins bleus, rouges et verts sucrés et savoureux.

Plein de fleurs viendront agrémenter mon été, que ce soit les différentes hémérocalles, iris, digitales, pieds d’alouette et plusieurs autres encore. J’adore m’installer dans ma cours avec un bon livre et savourer le temps que j’y passe. Autant j’ai envie de partir découvrir de nouveaux horizons dans le vaste monde, autant les instants que passe dans ma cours m’emplissent de sérénité.

lundi 19 avril 2010

Se marcher sur le cœur et être fière de soi !

Je me suis toujours assumée comme mère poule. Mais fiston, avec ses presque 15 ans, commence à trouver ça un peu lourd.

Samedi dernier, il avait l’opportunité d’assister à une journée de perfectionnement en kung fu. Jusque là, aucun problème. Mais pas à Terrebonne, ni à Montréal, mais à Casselman, en Ontario. Il aurait pu me dire en Chine, tant qu’à moi, je n’y aurais pas vu grand différence. Car il avait déjà tout organisé son voyagement avec d’autres jeunes de sa classe d’arts martiaux. Et c’est ça qui me faisait le plus peur. Le laisser partir avec un jeune homme de 19 ans au volant et trois autres garçons de cette catégorie d’âge. J’ai bien beau les apprécier quand je les croise aux cours, je ne sais pas moi comment ils se comportent au volant ni dans quel genre de véhicule ils se promènent.

J’avoue que j’ai dû me marcher très fort sur le cœur pour le laisser partir et que je me suis inquiétée depuis le vendredi soir (il couchait chez un copain en raison du départ très matinal) jusqu’à son retour samedi soir à 20h00. J’ai eu le cœur gros tout le samedi. Mais j’étais fière de moi quand le l’ai vu revenir épuisé mais rayonnant de bonheur d’avoir pu assister à cette activité spéciale.

Je me rends compte que plus je donne du lousse dans le cordon et plus ça renforci nos liens. Mais je garde quand même un œil acéré sur fiston et veille à ce qu’il ne dépasse pas les limites.

vendredi 12 mars 2010

Du temps pour soi...

Savez-vous quoi?

Je me rends compte que j'ai toujours du temps pour tout le monde, mais rarement pour moi. Ça fait un mois que j'essaie d'aller chez la coiffeuse pour cacher mes cheveux blancs et que finalement, ça ce sera samedi. Et là, j'essaie de trouver un trou pour aller me faire épiler... Ça sera sûrement sur l'heure du lunch. Et pour ce qui est d'insérer une activité physique là dedans... Je n'essaie même plus.

Mais bizarrement, j'arrive à trouver du temps pour aller inscrire fiston au soccer, magasiner le petit truc qui manque à ma mère, à voyager un et l'autre à différentes activités, à dépanner neveux et nièces pour un service, aider une amie à faire ses invitations à son mariage. Mais le pire là-dedans, c'est que mon plaisir à le faire est réel! J'aime vraiment ça!

Mais là, ce que je trouve dommage, c'est que je voudrais voir mes ami(e)s, les recevoir à souper... Mais je suis trop fatiguée le soir pour préparer une bouffe digne de ce nom dans une maison spic and span.

Ce qui veut dire qu'il faut que je fasse des choix... Mais je ne sais pas où... ET ce matin, je me sens fatiguée, mais vraiment fatiguée...

mardi 9 mars 2010

Un autre ancien texte : Bonne fête des pères mon petit papa !

J'ai écris ce texte à la fête des pères en juin 2009...

Depuis quelques semaines, mon père me manque beaucoup. Je ne sais pas si c’est parce que c’est bientôt la fête de pères, mais il ne m’a jamais autant manqué. Pourtant, ça fera bientôt quatre ans qu’il est mort, ce n’est pas ma première fête des pères sans lui.

Même quand il était vivant, je n’ai jamais ressentie un tel besoin de prendre le téléphone pour lui parler. Quand je suis dans ma voiture, je n’ai qu’une envie, descendre jusqu’au Saguenay. Mais j’irais pourquoi ? Parler à une jolie boîte de métal entouré de d’autres boîtes ?

Je ne comprends pas cette urgence ni cette douleur. Je n’ai pourtant rien de spécial qui se passe dans ma vie, pas de décision majeure à prendre. Un train train quotidien bien ordinaire.

Je voudrais qu’il voit ce que Jean-Philippe devient. Comment il est rendu grand. Il aurait été très fier que son petit-fils joue au football, un vrai sport d’homme! Il était comme ça mon père, un peu (beaucoup) macho sur les bords. Il n’a jamais vraiment compris mon choix de vie. Accepter que mon mari reste à la maison pour s’occuper de notre fils, il trouvait que j’avais des idées bizarres. Pourtant, à chaque fois que je descendais au Saguenay, il y avait toujours quelqu’un pour me dire combien mon père était fier de moi. J’aurais bien aimé qu’il me le dise une fois… juste une fois. J’aurais peut-être fini par croire qu’il tenait à moi, que j’avais de l’importance dans sa vie, comme lui en a toujours eu dans la mienne.

Bizarrement, même si nous ne le visitions pas souvent, mon père et mon fils avait créé un lien particulier entre eux. Dès le premier contact, il y a eu une reconnaissance instantanée, une affection intense et réciproque. Dès qu’ils se voyaient, s’étaient comme si ils s’étaient laissé la veille, alors que moi, à chaque fois, j’avais l’impression d’avoir à l’apprivoiser à nouveau. Mais je n’ai jamais été jalouse de ce lien. Au contraire, ça me comblait.

Sa mort m’a pris par surprise. Même si je savais qu’en raison du diabète, il ne vivrait pas très vieux, je ne croyais pas que ça serait si tôt, surtout sans avertissement. Mais surtout, en raison de notre absence de relation, je ne croyais pas qu’il laisserait un tel vide dans ma vie. J’aurais aimé lui dire adieux…

Articles sur mon Facebook... Bye Pierre!

J'ai publié quelques textes sur mon facebook et j'ai pensé les mettre ici aussi. Pour vous partager des expériences passées qui m'ont beaucoup marquées et qui influencent sur qui je suis maintenant...

En voici un, publié en semptembre 2009 :

Pierre, c'est le mari de ma mère. Enfin, était, car ça fait 5 ans aujourd'hui qu'il est décédé. Ils ont été marié 24 ans !

Pierre est décédé d'un cancer du foie. Dès le diagnostic, nous savions qu'il était condamné, qu'il n'y avait rien à faire. Mais il voulait quand même se battre et a essayé tout plein de traitements expérimentaux. Il ne voulait tellement pas mourir! Et il aura eu peur de la mort jusqu'à la fin.

Je ne rentrerai pas dans les détails, car c'est encore aujourd'hui un souvenirs douloureux, mais aussi magnifique. Et c'est de ce magnifique que je veux vous parler, que je veux me souvenir. Du diagnostic jusqu'à sa mort, il s'est écoulé quatre mois. Et je l'ai accompagné tout le long de ce processus. Je n'ai manqué aucune chimiothérapie, aucun r-v chez le médecin. Les six semaines de son hospitalisation, j'y étais au moins 5 soirs par semaine. Quand il a été transféré en soins palliatifs, c'était encre plus souvent. Ma mère passait ses journées avec lui, et moi mes soirées.Cette période a été pénible pour ma famille... Même qu'une fois, fiston, du haut de ses presque 9 ans, m'a dit qu'il avait hâte qu'il soit mort papi pierrot.

Accompagner quelqu'un vers sa mort a été l'expérience la plus enrichissante de ma vie. Je crois qu'il n'y a rien de plus intime. Toutes les peurs, les croyances sont à nue. Celles de la personne, mais les nôtres aussi. Ça complètement changé ma perception de la mort. De la mienne, et de celle des autres. Je n'en ai plus autant peur de la mort. Oh, je n'en ai pas moins mal, mais c'est différent...

Je suis heureuse d'avoir accomapgné Pierre. C'était un peu ma façon de le remercier de m'avoir aimé, d'avoir été un si bon grand-père pour mon fils. Mais surtout, d'avoir aimé ma mère. D'une manière encore plus intense, plus forte que je ne pourrais jamais le faire.

Ma mère a encore beaucoup de peine et il lui manque beaucoup. Mais je la comprends car il était vraiment un homme fantastique...

Il me manque à moi aussi... Et bizzarrement, il manque aussi à fiston... JP s'ennuie de son "salut Arthur"... Le surnom que son papie lui avait donné...

Bye Pierrôt!

SVP, veille sur nous de là-haut!

mardi 2 mars 2010

Mes meilleures pensées à mon cousin Félix et à sa femme

Je viens d'apprendre que la femme de mon cousin Félix est atteinte d'un cancer du sein.

Elle se fait opérer ce matin et débutera sa chimio sous peu. Elle est toute jeune... Et a deux beaux jeunes enfants. Ce sont des nouvelles qui m'attristent toujours beaucoup et honnêtement, je ne sais pas comment réagir. Est-ce que je devrais leur écrire un mot d'encouragement? Ma peine est sincère, mais je ne sais pas comment la leur partager...

Même si je n'ai pas beaucoup de contacts avec mes cousins/cousines (ce que je regrette beaucoup) j'ai toujours eue une affection particulière pour Félix. Toute petite je me sauvais de chez ma mère très tôt le matin pour aller regarder sa mère Denise l'allaiter. J'avais quelque chose comme 4 ou 5 ans.

Les parents de Félix, Denise et Clément, ont toujours été mes oncles et tantes préférés. J'avais même demandé à Denise d'être ma marraine lors de ma profession de foi et de ma confirmation. J'avais l'impression qu'ils comprenaient la douleur qui m'habitait et j'aimais bien passer du temps avec eux.

J'ai huit ou dix ans de différence avec sa soeur Catherine, je crois. Je ne la connais pas beaucoup car j'ai quitté Chicoutimi quand j'avais 15 ans. Mais je la percevais comme un petit lutin, avec ses airs joyeux et ses beaux grands yeux. Je suis très heureuse d'avoir pu prendre contact avece elle grâce à facebook. Elle semble avoir une si belle énergie! Je sais bien que ça de créera jamais les liens perdus... Mais ce mince contact me fait du bien.

Quant à Josée, la femme de Félix, je lui souhaite bon courage. J'ai confiance qu'elle est bien entourée et que cet amour saura l'aider à passer à travers cette épreuve....

vendredi 19 février 2010

Une vie active!

Depuis qu’il est petit, j’ai toujours encouragé fiston à faire du sport. Il a commencé avec le soccer à 4ans, qu’il a abandonné vers les 7 ans parce que trop mauvais perdant À ça c’est ajouté le karaté, qu’il a aussi abandonné au bout de deux ans, encore une fois parce que trop mauvais perdant.

Nous ne savions pas encore il avait un TDAH. Pour nous c’était seulement un jeune enfant très bougeant, très sensible et avec un caractère très changeant et difficile à gérer quand ce n’était pas fait à sa façon.

Il a ensuite commencé le kin ball; il y a joué de la 2e année du primaire à sa première année du secondaire. À travers ça il a rejoué une saison de soccer avec ses chums. Il a ensuite découvert le football. Il en ait devenu accro. Mais vraiment accro. Quand la saison est terminée, il est triste pendant au moins une semaine ou deux. Ce sport l’aide vraiment à canaliser son énergie. À tel point que vers le printemps, un peu avant le début du camp, il devient comme fébrile. On dirait que son corps lui demande cette dépense énergétique. Cette année, l’entrainement de football commence dès maintenant, mais seulement une fois semaine jusqu’à la fin mars. En avril, mai et juin, ça sera de deux à trois fois semaine (donc de 4 à 6 heures d’entrainement).

L’été dernier, il a vu dans une émission à la télé un psychologue qui disait que le kung fu était très intéressant pour le déficit d’attention. En août dernier, nous avons trouvé une école dont la philosophie convient autant à lui qu’à moi. Il fait donc de 5 à 7 heures d’art martiaux par semaine.

Hier soir, il reçoit un téléphone de ses amis qui l’invitent à une sortie de plein air pour ce vendredi. J’entends fiston qui répond qu’il préfère assister à son entrainement de football.

Je ne peux m’empêcher de demander à fiston s’il ne trouve pas ça lourd tout ce sport qui l’empêche régulièrement de faire des sorties avec sa gang. Sa réponse m’a un peu surprise par sa maturité. Il me dit que oui parfois, c’est difficile, mais que c’est son choix et qu’il l’assume parce qu’il se rend compte qu’il est beaucoup mieux quand il fait tous ces sports. Que c’est plus facile pour lui de faire ses travaux à l’école parce que son corps est au repos, que son humeur est moins changeante et qu’il arrive à mieux gérer ses émotions (et sa colère surtout). Et que c’est excellent pour son estime car il réussi très bien dans ces deux disciplines. Il me dit que c’est même plus efficace que la thérapie qu’il a suivi pendant un an avec une psychologue.

Nous avions à peine terminé cette discussion qu’il revient me voir dans la cuisine pour m’informer que cet été, vu qu’il n’a pas de football, il aimerait bien jouer au soccer car c’est certain qu’il serait dans l’équipe de ses chums. Je lui ai dit que j’y penserais… J’aimerais bien faire une pause de taxi moi cet été!

mardi 26 janvier 2010

Mon fils déteste sa prof de français

Mon fils déteste son enseignante en français et pas à peu près. Il la déteste tellement qu’il refuse de faire les devoirs qu’elle donne. Et là, je ne sais plus quoi faire.

Dès la première semaine, fiston s’est plaint. Certains de ses amis m’ont même dit qu’elle semblait avoir pris JP en grippe et qu’elle était tout le temps sur son dos. J’ai donc téléphoner à cette dame pour lui expliquer que fiston était mal à l’aise face à elle car il avait l’impression qu’elle ne l’appréciait. Elle m’a répondu qu’elle était désolée qu’il ait cette impression et qu’elle allait avoir une discussion avec lui. Selon fiston, cette discussion a été très brève et a principalement porté sur le fait qu’elle attendait de lui qu’il travaille bien et qu’il soit poli. J’ai trouvé ça un peu bizarre, mais bon.

Quelques jours plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer cette enseignante lors de la rencontre de parents. Je ne peux pas dire que sa personnalité m’a emballé, mais elle m’a semblé compétente et avoir à cœur la réussite de ses élèves.

Durant la première étape, fiston a eu quelques retenues pour ne pas avoir fait ses devoirs et même une fois pour avoir été impoli. Chose qui m’a beaucoup surprise, mais bon n’étant pas en classe, il est difficile de contredire. L’enseignante et moi avons eu quelques échanges de courriels ainsi que des conversations téléphoniques. Elle n’a jamais eu un mot positif au sujet de mon fils. Elle a même menacé de le faire expulser de l’équipe de football! Il a fallu que j’use de menaces et de punitions pour forcer JP à faire ses travaux.

J’avoue, JP peut être têtu et il est un fervent adepte de la loi du moindre effort. Pour lui, la notion même d’étudier est un concept totalement dépassé qui ne s’applique pas à sa petite personne.

Lors de la rencontre après le premier bulletin, c’est le premier professeur que j’ai été rencontrer. J’ai tellement été surprise par l’enfant qu’elle me décrivait que j’en suis restée sans mot. Tout ce que j’ai pu lui dire c’est que je veillerais à ce que fiston effectue le travail demandé. Si elle n’avait pas eu une fiche avec la photo de fiston devant elle, j’aurais juré qu’elle se trompait d’enfant.

J’ai donc décidé d’aller discuter avec tous ses enseignants, même ceux où fiston a des notes de plus de 90 (math, univers social, arts, éducation physique). Il a dans les 85 en science et en anglais.

Chacun d’entre eux m’ont dit combien JP est allumé, aimable, à l’écoute, participatif. Qu’il est vrai qu’il fait son travail un peu trop vite, comme pour se débarrasser, et que s’il s’appliquait il pourrait avoir de meilleurs résultats. Il n’y a que son prof d’anglais qui m’a mentionné que fiston était souvent à la dernière minute pour ses devoirs et qu’elle apprécierait qu’il étudie un peu plus. Mais sinon que c’était un élève des plus agréable.

Je suis sortie de cette rencontre encore plus mélangée. J’ai donc décidé de donner le bénéfice du doute à fiston. Tout en lui rappelant que de ne pas aimer son prof n’est pas une raison suffisante de ne pas faire ses devoirs. Depuis, je croyais que tout allait assez bien, qu’il y avait un genre de « statu quo » entre les deux.

Jusqu’à ce que recommence la ronde des courriels. Oui fiston fait ses devoirs, mais à moitié, en se justifiant par le fait qu’il ne comprend pas. Elle ajoute que s’il ne comprend pas, il n’a que se présenter aux trois récupérations offertes par période de 9 jours.

Ce qui a résulté en une méga chicane avec fiston hier soir. J’ai vérifié le devoir qu’il devait remettre ce matin et j’avais honte devant un tel torchon. Je l’ai donc obligé à recommencer. En réalité, il n’y qu’une seule question auquel il ne pouvait répondre. Le reste il le savait très bien. Je l’ai donc invité à se rendre en récupération pour se faire expliquer la notion qu’il ne comprenait pas! C’est comme si je lui avais suggéré d’aller passer quelques jours en enfer. Il m’a crié qu’il préférait couler son français et aller en récupération cet été que de se rendre à une récupération de ce professeur.

Bien sur que je lui ai dit que dans sa vie il aurait à travailler avec du monde qu’il n’aimerait pas, mais qu’il devrait faire son travail quand même, bla bla bla, le classique quoi.

Là je ne sais plus quoi faire… Honnêtement, si c’était art, éduc ou ppo, je laisserais passer. Mais le français, c’est important comme matière et je ne tolérerai pas un échec.

J’ai suggéré à fiston d’organiser une rencontre entre lui, son enseignante, une enseignante ressource et moi pour voir comment régler le problème. Vous imaginez bien la réponse de fiston!

Je ne sais donc pas quoi faire. Imposer cette rencontre? L’enseignante de semble pas entendre ce que je lui dis et fiston la considère comme une incompétente. Le dialogue est vraiment brisé entre les deux.

Fais que je me sens totalement impuissante et je prendrais bien quelques suggestions…

mercredi 20 janvier 2010

Laisser aller nos enfants

Je sais que je suis une mère poule finie et qu'il faut que j'apprenne à lâcher prise mais bon, j'y arriverai bien un jour... En tout cas je lui souhaite à mon fiston!

Ce matin, je suis allée faire sa demande de passeport pour son voyage à New-York... Il va partir un gros trois dodos! Et je me trouve tellement ridicule de m'inquiéter avec ça! En fait, c'est pas le nombre de jours qui me stress mais la distance qui me séparera de lui. Et puis, il est tellement lunatique que je suis certaine qu'il va oublier la moitié de ses choses à l'hôtel, qu'il va trouver le moyen de s'égarer... Ce genre de truc! Faut que je me répète sans cesse qu'il a 14 ans et qu'il est débrouillard... D'ici avril, ça va peut-être fonctionner!

J'arrête pas de penser à ma copine petitcanard dont le fils qui est quelques mois plus jeune que le mien partira pour la France. Je voudrais pas être dans ses souliers! Mais en même temps je trouve que c'est tellement une belle opportunité à vivre et que j'aurai aimé pouvoir faire la même chose!

Dire que fiston n'arrête pas de me parler de son prochain voyage éco-hunanitaire au Costa Rica quand il sera en secondaire 5!

Mais d'ici là, j'aurai sûrement appris à décrocher... Du moins je vais travailler fort là dessus!

lundi 18 janvier 2010

Dire "au revoir" à des amis

J’ai toujours été maladroite pour les « au revoir »… Je ne sais pas pourquoi, moi qui ai toujours un mot à dire sur tout!

J’ai des amis à moi qui partent en Nouvelle-Écose pour se bâtir une nouvelle vie. Ils ont le courage de tout laisser derrière eux pour découvrir de nouveaux horizons et de réaliser leurs rêves et je ne peux que les en féliciter. Ils ont de magnifiques projets et tout le potentiel pour les réaliser.

Je crois que ça fait deux ans qu’ils sont dans ma vie. Ils y sont entrés comme une comète et y auront laissé un véritable feu d’artifice! Je ne ma fais pas facilement de nouveaux amis. Pas parce que je n’aime pas les gens, au contraire! Je suis d’un naturel très sociable et j’aime être entouré de gens. Mais je parle de vrais amis, avec qui nous désirons partager et cheminer.

Robert et JF sont uniques et j’ai eu un véritable coup de cœur pour eux, dès que je les ai rencontrés. Ils sont pourtant si différents de moi! Oui, Robert est entier, certains pourraient même dire colérique. Il est exigeant et pointilleux. Mais il donne autant qu’il demande si ce n’est encore plus. Il a le cœur plus tendre que Winnie the pooh et ses câlins sont des plus réconfortants. Il est très fidèle à ses amis et ceux-ci lui rendent bien. JF lui, est d’une apparence plus posée, plus calme. Il a peut-être besoin de plus de temps pour se décider mais une fois que c’est fait il fait tout pour réussir. Il a aussi les « presque » plus beaux yeux du monde (désolée JF ceux de J-Paul me chavire encore plus) et quand vous discutez avec lui, il vous regarde avec tellement d’attention qu’on a l’impression qu’il peut lire dans notre âme.

Merci les gars pour la magie et la folie que vous avez mis dans ma vie. Vous m’avez rappelé que ce n’est pas parce que j’ai 40 ans que je dois devenir « matante » et que j’ai encore plein de rêves à réaliser et le potentiel pour le faire.

Merci pour les câlins quand j’en ai eu besoin. Ils m’ont fait un bien fou. Merci pour les moments uniques que vous m’avez fait vivre.

Merci pour avoir fait entrer dans ma vie des amies avec qui j’ai le goût d’avancer et de vivre plein de belles choses.

Oui, mon cœur est en milles miettes de vous voir partir car je ne savais pas que ça existait des « peines d’amitiés » mais il est aussi rempli de joie et de bonheur de vous voir accomplir vos magnifiques projets. Mes yeux sont plein de larmes mais je souris devant l’avenir qui vous attend.

Je ne vous dis pas adieux, car je sais que vous êtes dans ma vie pour y rester. Je suis certaine que nos chemins se croiseront à nouveaux, et pas seulement sur facebook, msn et autres réseaux sociaux.

Robert… n’oublie pas ma proposition!

Je vous aime les gars, soyez heureux!

jeudi 14 janvier 2010

Choix de carrière...

Hier soir, à l'école de Fiston, il y avait une soirée d'information sur les choix de carrières.

Quand Fiston m'a fait part de son désir d'y aller, il y a déjà quelques semaines, j'étais plutôt sceptique. Je ne croyait pas qu'à seulement 14 ans et en secondaire 3 celà serait pertinent pour lui. Mais là, j'avoue que j'était complètement dans l'erreur. Il a eu la chance de rencontrer des représentants de plusieurs institutions d'enseignement, que ce soir professionnels, cégeps et universités. Le représentants sur place donnaient vraiment l'impression d'être heureux de rencontrer les jeunes pour leur présenter les différentes options.

Nous avons fait le tour avec quelques uns de ses amis et Fiston a pris des renseignements sur le dessin industriel, le design industriel et quelques universités qui offrent l'ingénierie, dont la Polytechnique et l'Université Laval... Sans oublier de s'informer pour savoir qui avait une éguipe de football!

Fiston est sorti de là motivé, prêt à mettre l'effort l'an prochain pour réussir ses maths fortes et ses sciences. C'est, à mon avis, plus efficace que les discours ennuyants de sa mère, non?

lundi 11 janvier 2010

Bienvenue chez moi!

Pourquoi un blog?

Parce que j'aime beaucoup écrire et me poser plein de questions existentielles. Alors je me suis dit "pourquoi ne pas combiner les deux?"

Parce que j'ai un ado qui me fait vivre de merveilleuses choses mais qui me fait aussi tourner en bourrique!

Parce que je suis entourée de gens passionnants qui font que je questionne souvent les idées préconçues.

Parce que j'ai beaucoup de passions différentes que j'ai envie de partager.

Parce que... parce que... Faut-il vraiment une raison?

Je ne sais pas encore à quel rythme je publierai des messages... J'apprivoiserai la blogosphère tranquillement...

Je vous dis donc : à bientôt!