vendredi 12 mars 2010

Du temps pour soi...

Savez-vous quoi?

Je me rends compte que j'ai toujours du temps pour tout le monde, mais rarement pour moi. Ça fait un mois que j'essaie d'aller chez la coiffeuse pour cacher mes cheveux blancs et que finalement, ça ce sera samedi. Et là, j'essaie de trouver un trou pour aller me faire épiler... Ça sera sûrement sur l'heure du lunch. Et pour ce qui est d'insérer une activité physique là dedans... Je n'essaie même plus.

Mais bizarrement, j'arrive à trouver du temps pour aller inscrire fiston au soccer, magasiner le petit truc qui manque à ma mère, à voyager un et l'autre à différentes activités, à dépanner neveux et nièces pour un service, aider une amie à faire ses invitations à son mariage. Mais le pire là-dedans, c'est que mon plaisir à le faire est réel! J'aime vraiment ça!

Mais là, ce que je trouve dommage, c'est que je voudrais voir mes ami(e)s, les recevoir à souper... Mais je suis trop fatiguée le soir pour préparer une bouffe digne de ce nom dans une maison spic and span.

Ce qui veut dire qu'il faut que je fasse des choix... Mais je ne sais pas où... ET ce matin, je me sens fatiguée, mais vraiment fatiguée...

mardi 9 mars 2010

Un autre ancien texte : Bonne fête des pères mon petit papa !

J'ai écris ce texte à la fête des pères en juin 2009...

Depuis quelques semaines, mon père me manque beaucoup. Je ne sais pas si c’est parce que c’est bientôt la fête de pères, mais il ne m’a jamais autant manqué. Pourtant, ça fera bientôt quatre ans qu’il est mort, ce n’est pas ma première fête des pères sans lui.

Même quand il était vivant, je n’ai jamais ressentie un tel besoin de prendre le téléphone pour lui parler. Quand je suis dans ma voiture, je n’ai qu’une envie, descendre jusqu’au Saguenay. Mais j’irais pourquoi ? Parler à une jolie boîte de métal entouré de d’autres boîtes ?

Je ne comprends pas cette urgence ni cette douleur. Je n’ai pourtant rien de spécial qui se passe dans ma vie, pas de décision majeure à prendre. Un train train quotidien bien ordinaire.

Je voudrais qu’il voit ce que Jean-Philippe devient. Comment il est rendu grand. Il aurait été très fier que son petit-fils joue au football, un vrai sport d’homme! Il était comme ça mon père, un peu (beaucoup) macho sur les bords. Il n’a jamais vraiment compris mon choix de vie. Accepter que mon mari reste à la maison pour s’occuper de notre fils, il trouvait que j’avais des idées bizarres. Pourtant, à chaque fois que je descendais au Saguenay, il y avait toujours quelqu’un pour me dire combien mon père était fier de moi. J’aurais bien aimé qu’il me le dise une fois… juste une fois. J’aurais peut-être fini par croire qu’il tenait à moi, que j’avais de l’importance dans sa vie, comme lui en a toujours eu dans la mienne.

Bizarrement, même si nous ne le visitions pas souvent, mon père et mon fils avait créé un lien particulier entre eux. Dès le premier contact, il y a eu une reconnaissance instantanée, une affection intense et réciproque. Dès qu’ils se voyaient, s’étaient comme si ils s’étaient laissé la veille, alors que moi, à chaque fois, j’avais l’impression d’avoir à l’apprivoiser à nouveau. Mais je n’ai jamais été jalouse de ce lien. Au contraire, ça me comblait.

Sa mort m’a pris par surprise. Même si je savais qu’en raison du diabète, il ne vivrait pas très vieux, je ne croyais pas que ça serait si tôt, surtout sans avertissement. Mais surtout, en raison de notre absence de relation, je ne croyais pas qu’il laisserait un tel vide dans ma vie. J’aurais aimé lui dire adieux…

Articles sur mon Facebook... Bye Pierre!

J'ai publié quelques textes sur mon facebook et j'ai pensé les mettre ici aussi. Pour vous partager des expériences passées qui m'ont beaucoup marquées et qui influencent sur qui je suis maintenant...

En voici un, publié en semptembre 2009 :

Pierre, c'est le mari de ma mère. Enfin, était, car ça fait 5 ans aujourd'hui qu'il est décédé. Ils ont été marié 24 ans !

Pierre est décédé d'un cancer du foie. Dès le diagnostic, nous savions qu'il était condamné, qu'il n'y avait rien à faire. Mais il voulait quand même se battre et a essayé tout plein de traitements expérimentaux. Il ne voulait tellement pas mourir! Et il aura eu peur de la mort jusqu'à la fin.

Je ne rentrerai pas dans les détails, car c'est encore aujourd'hui un souvenirs douloureux, mais aussi magnifique. Et c'est de ce magnifique que je veux vous parler, que je veux me souvenir. Du diagnostic jusqu'à sa mort, il s'est écoulé quatre mois. Et je l'ai accompagné tout le long de ce processus. Je n'ai manqué aucune chimiothérapie, aucun r-v chez le médecin. Les six semaines de son hospitalisation, j'y étais au moins 5 soirs par semaine. Quand il a été transféré en soins palliatifs, c'était encre plus souvent. Ma mère passait ses journées avec lui, et moi mes soirées.Cette période a été pénible pour ma famille... Même qu'une fois, fiston, du haut de ses presque 9 ans, m'a dit qu'il avait hâte qu'il soit mort papi pierrot.

Accompagner quelqu'un vers sa mort a été l'expérience la plus enrichissante de ma vie. Je crois qu'il n'y a rien de plus intime. Toutes les peurs, les croyances sont à nue. Celles de la personne, mais les nôtres aussi. Ça complètement changé ma perception de la mort. De la mienne, et de celle des autres. Je n'en ai plus autant peur de la mort. Oh, je n'en ai pas moins mal, mais c'est différent...

Je suis heureuse d'avoir accomapgné Pierre. C'était un peu ma façon de le remercier de m'avoir aimé, d'avoir été un si bon grand-père pour mon fils. Mais surtout, d'avoir aimé ma mère. D'une manière encore plus intense, plus forte que je ne pourrais jamais le faire.

Ma mère a encore beaucoup de peine et il lui manque beaucoup. Mais je la comprends car il était vraiment un homme fantastique...

Il me manque à moi aussi... Et bizzarrement, il manque aussi à fiston... JP s'ennuie de son "salut Arthur"... Le surnom que son papie lui avait donné...

Bye Pierrôt!

SVP, veille sur nous de là-haut!

mardi 2 mars 2010

Mes meilleures pensées à mon cousin Félix et à sa femme

Je viens d'apprendre que la femme de mon cousin Félix est atteinte d'un cancer du sein.

Elle se fait opérer ce matin et débutera sa chimio sous peu. Elle est toute jeune... Et a deux beaux jeunes enfants. Ce sont des nouvelles qui m'attristent toujours beaucoup et honnêtement, je ne sais pas comment réagir. Est-ce que je devrais leur écrire un mot d'encouragement? Ma peine est sincère, mais je ne sais pas comment la leur partager...

Même si je n'ai pas beaucoup de contacts avec mes cousins/cousines (ce que je regrette beaucoup) j'ai toujours eue une affection particulière pour Félix. Toute petite je me sauvais de chez ma mère très tôt le matin pour aller regarder sa mère Denise l'allaiter. J'avais quelque chose comme 4 ou 5 ans.

Les parents de Félix, Denise et Clément, ont toujours été mes oncles et tantes préférés. J'avais même demandé à Denise d'être ma marraine lors de ma profession de foi et de ma confirmation. J'avais l'impression qu'ils comprenaient la douleur qui m'habitait et j'aimais bien passer du temps avec eux.

J'ai huit ou dix ans de différence avec sa soeur Catherine, je crois. Je ne la connais pas beaucoup car j'ai quitté Chicoutimi quand j'avais 15 ans. Mais je la percevais comme un petit lutin, avec ses airs joyeux et ses beaux grands yeux. Je suis très heureuse d'avoir pu prendre contact avece elle grâce à facebook. Elle semble avoir une si belle énergie! Je sais bien que ça de créera jamais les liens perdus... Mais ce mince contact me fait du bien.

Quant à Josée, la femme de Félix, je lui souhaite bon courage. J'ai confiance qu'elle est bien entourée et que cet amour saura l'aider à passer à travers cette épreuve....