jeudi 5 août 2010

Bonne fête Marco!

Le 5 août, ce n’est pas qu’une date avec un souvenir triste…. C’est aussi une journée heureuse : l’anniversaire de mon filleul Marc-Olivier. Aujourd’hui, c’est son 17e anniversaire.


Je vous ai déjà parlé de sa sœur aînée, Audréane, dans ce texte. Marco aussi est un être exceptionnel qui occupe une place bien spéciale dans mon cœur. Je me souviens encore de sa naissance. J’étais tellement heureuse qu’une personne ait assez confiance en moi et m’aime assez pour faire de moi la marraine de son enfant! Bien sûr, je suis tout de suite allée lui acheter un cadeau de bienvenue. De minuscules espadrilles rouges de chez Gap, une superbe salopette en jean de chez Mexx avec le chandail pour aller dessous et un pull de tricot de coton pour le garder au chaud durant l’hiver. Bien sûr je l’ai gâté dans la mesure des mes moyens… mais pas juste en cadeaux… Je lui ai aussi donné toute l’amour, la tendresse, les bisous et les caresses qu’il voulait bien recevoir. Tout petit, il m’appelait Caco. Il prenait son téléphone jouet et parlait à Caco…

Il avait deux ans quand j’étais enceinte de mon fils. J’ai toujours passé beaucoup de temps avec sa mère, qui est à la fois ma belle-sœur mais surtout mon amie, Josiane. Durant les derniers mois de ma grossesse on se voyait plusieurs fois par semaine. Dès que c’était possible, Marco dénudait ma bedaine, la caressait, y collait sa bouche et parlait au bébé. Et ça peut importe où nous étions. Ce qui a mené à quelques situations cocasses! La première fois que j’ai amené mon fiston chez lui, Marco était vraiment très content! J’avais à peine déposé un bébé de quelques jours et tout endormi dans son siège d’auto que Marc-Olivier s’empresse d’aller chercher un peigne, un tournevis jouet et autres articles du genre et de commencer à dire : ça Jean-Philippe, c’est un peigne, c’est pour peigner les cheveux, ça c’est une tournevis, c’est pour tourner les vis… et de continuer comme ça devant un Jean-Philippe qui a à peine daigné ouvrir un œil.

Une autre de mes anecdotes préférées… Monsieur Jus : voici le surnom officiel de Marco quand il était tout petit. Il voulait tout le temps tout le temps boire du jus. On pouvait lui faire avaler n’importe quoi en échange d’un verre de jus! Un après-midi où j’étais chez ma belle-sœur, je m’installe pour allaiter fiston. Marc-Olivier ma regarde tout intrigué et Josiane me demande si j’accepterais de lui montrer le lait qui sortait. J’accepte avec plaisir et Marco regarde tout ça avec grand intérêt. Il me regarde, regarde sa mère, me regarde à nouveau et demande : mais le jus, il est où? Même 15 ans après, je la ris encore !

Aujourd’hui encore, Marco et Jean-Philippe ont gardé une super belle relation, car même s’ils ont des intérêts différents, ils ont beaucoup de choses en commun. J’espère que ça durera toute leur vie!

Bien sûr, Marco n’est pas parfait, même s’il vous assurerait le contraire avec aplomb en vous sortant sa phrase préférée vous disant qu’après tout, il est un Allard! Si vous saviez comme je peux l’entendre souvent cette phrase-là!

Mon filleul est un jeune homme brillant qui a de nombreux intérêts mais qui sait aussi garder les pieds sur terre. Il réussi très bien à l’école et est ceinture noire de karaté. L’an dernier il a gagné plusieurs médailles en natation.

Mais sa véritable passion, c’est la musique. C’est un excellent guitariste et aimerait bien faire carrière. Il compose aussi. D’ailleurs lui et des amis ont créé un groupe : Vendetta. Vous pouvez entendre leur démo ici. En 2009, il a fait le camp de blues organisé par le Festival de Jazz de Montréal. Vous pouvez voir sa prestation juste ici. Celle que vous entendez crier le plus fort, ben c’est moi… Je suis sa groupie par excellence!

Comme je vous disais, il a les deux pieds sur terre, c’est pourquoi il entrera cette année au Cégep faire une technique en système ordinné. Il décidera plus tard s’il ira à l’université pour devenir ingénieur. Il est conscient qu’il est important d’avoir un métier si il ne perce pas en musique.

Marc-Oliver a un sens de l’humour caustique et savoureux. C’est aussi un ado comme les autres, avec ses bons côtés et ses niaiseries. Je n’en sais pas beaucoup de ce côté-là, mon fils gardant un total secret des confidences de son cousin. Et c’est tant mieux comme ça!

Marco, mon grand, je t’aime très très fort! J’ai confiance en toi et je sais que tu sauras faire face à l’avenir. J’aimerais bien pouvoir aplanir tous les écueils qui se dresseront sur ton chemin, comme celui qui a bousculé qui a bousculé ta vie l’hiver dernier. Malheureusement je ne peux pas… Mais c’est aussi bien comme ça, car c’est ce qui nous fait grandir et nous rends meilleurs.

Marco, je te souhaite un excellent 17e anniversaire! Tu me diras si tu te sens moins con qu’à tes 16 ans… ;-)

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