vendredi 19 février 2010

Une vie active!

Depuis qu’il est petit, j’ai toujours encouragé fiston à faire du sport. Il a commencé avec le soccer à 4ans, qu’il a abandonné vers les 7 ans parce que trop mauvais perdant À ça c’est ajouté le karaté, qu’il a aussi abandonné au bout de deux ans, encore une fois parce que trop mauvais perdant.

Nous ne savions pas encore il avait un TDAH. Pour nous c’était seulement un jeune enfant très bougeant, très sensible et avec un caractère très changeant et difficile à gérer quand ce n’était pas fait à sa façon.

Il a ensuite commencé le kin ball; il y a joué de la 2e année du primaire à sa première année du secondaire. À travers ça il a rejoué une saison de soccer avec ses chums. Il a ensuite découvert le football. Il en ait devenu accro. Mais vraiment accro. Quand la saison est terminée, il est triste pendant au moins une semaine ou deux. Ce sport l’aide vraiment à canaliser son énergie. À tel point que vers le printemps, un peu avant le début du camp, il devient comme fébrile. On dirait que son corps lui demande cette dépense énergétique. Cette année, l’entrainement de football commence dès maintenant, mais seulement une fois semaine jusqu’à la fin mars. En avril, mai et juin, ça sera de deux à trois fois semaine (donc de 4 à 6 heures d’entrainement).

L’été dernier, il a vu dans une émission à la télé un psychologue qui disait que le kung fu était très intéressant pour le déficit d’attention. En août dernier, nous avons trouvé une école dont la philosophie convient autant à lui qu’à moi. Il fait donc de 5 à 7 heures d’art martiaux par semaine.

Hier soir, il reçoit un téléphone de ses amis qui l’invitent à une sortie de plein air pour ce vendredi. J’entends fiston qui répond qu’il préfère assister à son entrainement de football.

Je ne peux m’empêcher de demander à fiston s’il ne trouve pas ça lourd tout ce sport qui l’empêche régulièrement de faire des sorties avec sa gang. Sa réponse m’a un peu surprise par sa maturité. Il me dit que oui parfois, c’est difficile, mais que c’est son choix et qu’il l’assume parce qu’il se rend compte qu’il est beaucoup mieux quand il fait tous ces sports. Que c’est plus facile pour lui de faire ses travaux à l’école parce que son corps est au repos, que son humeur est moins changeante et qu’il arrive à mieux gérer ses émotions (et sa colère surtout). Et que c’est excellent pour son estime car il réussi très bien dans ces deux disciplines. Il me dit que c’est même plus efficace que la thérapie qu’il a suivi pendant un an avec une psychologue.

Nous avions à peine terminé cette discussion qu’il revient me voir dans la cuisine pour m’informer que cet été, vu qu’il n’a pas de football, il aimerait bien jouer au soccer car c’est certain qu’il serait dans l’équipe de ses chums. Je lui ai dit que j’y penserais… J’aimerais bien faire une pause de taxi moi cet été!