lundi 19 avril 2010

Se marcher sur le cœur et être fière de soi !

Je me suis toujours assumée comme mère poule. Mais fiston, avec ses presque 15 ans, commence à trouver ça un peu lourd.

Samedi dernier, il avait l’opportunité d’assister à une journée de perfectionnement en kung fu. Jusque là, aucun problème. Mais pas à Terrebonne, ni à Montréal, mais à Casselman, en Ontario. Il aurait pu me dire en Chine, tant qu’à moi, je n’y aurais pas vu grand différence. Car il avait déjà tout organisé son voyagement avec d’autres jeunes de sa classe d’arts martiaux. Et c’est ça qui me faisait le plus peur. Le laisser partir avec un jeune homme de 19 ans au volant et trois autres garçons de cette catégorie d’âge. J’ai bien beau les apprécier quand je les croise aux cours, je ne sais pas moi comment ils se comportent au volant ni dans quel genre de véhicule ils se promènent.

J’avoue que j’ai dû me marcher très fort sur le cœur pour le laisser partir et que je me suis inquiétée depuis le vendredi soir (il couchait chez un copain en raison du départ très matinal) jusqu’à son retour samedi soir à 20h00. J’ai eu le cœur gros tout le samedi. Mais j’étais fière de moi quand le l’ai vu revenir épuisé mais rayonnant de bonheur d’avoir pu assister à cette activité spéciale.

Je me rends compte que plus je donne du lousse dans le cordon et plus ça renforci nos liens. Mais je garde quand même un œil acéré sur fiston et veille à ce qu’il ne dépasse pas les limites.